Jul 21, 2023
Le Québec maintient son poids ministériel malgré le remaniement Trudeau
Le nouveau ministre de la Justice affirme qu'Ottawa y participera si une contestation du projet de loi 21 parvient à la Cour suprême du Canada. Les ministres fédéraux du Québec ont joué aux chaises musicales mercredi en tant que premier ministre
Le nouveau ministre de la Justice affirme qu'Ottawa y participera si une contestation du projet de loi 21 parvient à la Cour suprême du Canada.
Les ministres fédéraux du Québec ont joué aux chaises musicales mercredi alors que le premier ministre Justin Trudeau annonçait un remaniement majeur.
À la fin, six ministres avaient de nouveaux portefeuilles, trois conservaient leur poste et un membre du cabinet de premier plan se retrouvait sans emploi, remplacé par un autre Montréalais.
La refonte majeure du cabinet – la plupart des portefeuilles ont changé de mains – est intervenue alors que les sondages suggèrent que les libéraux perdent leur soutien au profit des conservateurs dans une grande partie du pays. Les prochaines élections fédérales doivent avoir lieu d’ici l’automne 2025.
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Le gouvernement libéral de Trudeau est sous pression sur de nombreux fronts – du logement à l'inflation en passant par l'ingérence étrangère.
Le seul Québécois à perdre un poste ministériel est David Lametti, qui occupait auparavant les rôles clés de ministre de la Justice et de procureur général.
He was replaced by Arif Virani, a bilingual Toronto MP who is a former investigator at the Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse in Montreal.
Ce changement surprise survient avant une contestation attendue de la loi québécoise sur la laïcité devant la Cour suprême du Canada.
Une décision de la Cour d'appel du Québec est attendue prochainement concernant une contestation constitutionnelle du projet de loi 21. Cette loi interdit à certains employés du gouvernement provincial de porter des symboles religieux comme le hijab musulman au travail.
Trudeau n'a pas répondu directement lorsque les journalistes lui ont demandé pourquoi il avait largué Lametti et si la décision était liée à la contestation du projet de loi 21.
"C'est un moment où (il est important de mettre) en avant l'équipe la plus forte possible, avec une énergie nouvelle et une gamme de compétences", a déclaré le Premier ministre.
Il a remercié Lametti, affirmant que l'ancien ministre « a encore beaucoup à apporter à notre caucus et au sein de l'équipe libérale dans son ensemble, et j'ai hâte de travailler avec lui à l'avenir ».
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Dans une déclaration publiée mercredi sur les réseaux sociaux, Lametti a remercié Trudeau de l'avoir inclus dans les cabinets précédents. Le député de LaSalle—Émard—Verdun n'a pas précisé s'il envisageait de se faire réélire.
S'adressant aux journalistes, Virani a réitéré la position adoptée par Trudeau et Lametti dans le passé.
Le nouveau ministre n'a pas voulu divulguer son opinion personnelle sur la loi québécoise, mais a déclaré que le projet de loi 21 touche à des questions très importantes, « comme les droits à l'égalité, la liberté de religion et la capacité des personnes à fonctionner dans la société civile comme enseignants, comme juges, comme policiers, etc.
Il a ajouté que « le premier ministre a été très clair : si l'affaire arrive devant la Cour suprême du Canada, nous y serons en tant qu'intervenants (pour faire valoir) notre interprétation du (projet de loi 21), mais aussi notre défense, qui a toujours été inébranlable, de la Charte des droits et des droits qui y sont contenus, y compris la liberté de religion et les droits à l’égalité.
Le projet de loi 21 a invoqué de manière préventive la clause nonobstant de la Charte des droits, qui permet aux gouvernements de passer outre à certains droits fondamentaux.
En janvier, Trudeau a déclaré qu'il aimerait soumettre la question de la clause dérogatoire à la Cour suprême afin d'établir les règles nécessaires à son utilisation.
En réponse, le premier ministre du Québec, François Legault, a accusé Trudeau de se lancer dans une « attaque frontale contre la capacité de notre nation à protéger nos droits collectifs ».
Après le remaniement, la proportion de sièges ministériels du Québec est restée inchangée : 11 sur 38, incluant Trudeau.